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Frachet Essais-Philo
3 décembre 2013

Contre histoire philo t20, Camus, Sartre, De Beauvoir

Contre-histoire de la philosophie, CD audio tome 20 :
Camus, Sartre, De Beauvoir

Référence : Michel Onfray, "Camus, Sartre, De Beauvoir", contre-histoire de la philosophie, D audio tome 20, Michel Onfray, textes lus, éditeur Frémeaux & associés, collection Lectures CD, isbn F028767837, juillet 2013
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Le cycle de la Contre-histoire de la philosophie, mise à nu des mythes véhiculés par les idéologies dominantes qu’a entreprise Michel Onfray, se poursuit par l’analyse des relations entre Albert Camus d’une par et le couple Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre d’autre part. Il revient bien sûr sur la polémique qui a suivi la parution de L’Homme révolté, cause de la brouille entre les deux prix Nobel français. Il dresse un portrait sans concessions de Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, loin de l’image positive qu’ils ont généralement auprès du public et pense que Camus a été l’objet de vives attaques pour son franc-parler et son « non-conformisme résolu. »


Commentaire de PF Paoli dans Le Figaro :

« (…) d'une redoutable efficacité, Onfray, qui a relu l'œuvre intégrale de Camus, démontre non seulement que celui-ci n'était pas un «philosophe pour classes terminales», comme on l'a trop répété, mais un authentique grand écrivain. Surtout, Onfray met à mal la légende de Sartre, construite par Beauvoir et les sartriens après-guerre, qui ont fait de celui-ci le parangon de l'«intellectuel résistant». Car c'est le contraire qui est vrai. Comme le rappelle Onfray, alors que Camus a toujours refusé de plier l'échine devant la violence de l'histoire, aussi bien en France, à l'époque de l'occupation, que face au double terrorisme du FLN et de l'OAS, Sartre s'en est accommodé. L'homme qui déclara: «Jamais nous n'avons été plus libres que sous l'occupation allemande» et fit l'éloge de Giraudoux dans la revue collaborationniste Comœdia en 1943, entra en dissidence contre de Gaulle à la Libération, période où il se transforma, avec Aragon et Duras, en procureur des lettres françaises. Au-delà de Sartre, c'est toute une intelligentsia qu'Onfray met en cause, celle-là même qui avait snobé Camus. Grâce à cet essai, dont on peut par ailleurs contester les thèses, notamment celle d'un improbable «nietzschéisme de gauche» de Camus, celui-ci apparaît enfin pour ce qu'il fut: un défenseur du «sens commun» tel que le définissait Orwell. Autrement dit, un homme qui préfère les risques solitaires de la vérité aux charmes troubles de l'idéologie. »

Dans ce Cd, on peut retenir en particulier les interventions centrées sur Camus, telles que  "Camus nietzschéen" (CD 1), "Déconsidérer Camus avec l’Algérie" et "La justice et sa mère" (CD 4), "Sauvé par Camus" (CD 6), "Les commentaires de Mauriac et Camus" (CD 10), "Camus jusqu’à L’Homme révolté" (CD 11), "Camus : quelle identité pour l’Algérie ? (CD 12).

  L'université populaire de Caen

Voir aussi mes articles sur Michel Onfray :
* Présentation du cycle Onfray, contre-histoire de la philosophie
* Tome 9 : Les consciences réfractaires
* Tome 8 : Les freudiens hérétiques

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